Fatigue au volant : de nouveaux tests pour la détecter
Par Auteur
| le 25/05/2023
Vous vous êtes déjà retrouvés sur l’autoroute après un long week-end avec une envie de faire une sieste ? Et si cette fatigue pouvait être un réel danger sur la route pour vous et les autres automobilistes ? Ne vous inquiétez plus, des chercheurs australiens cherchent à régler ce problème.
Accidents et somnolence, le constat
Chaque année, en France, un accident sur trois est causé par la fatigue au volant. Pour améliorer la sécurité routière, les conducteurs doivent se reposer aux aires de repos des autoroutes et ainsi diminuer le nombre d’accidents associés à la somnolence en conduisant.
Une étude australienne sur la fatigue
Contrôler l’état de somnolence d’un conducteur et prévenir ainsi d’éventuelles catastrophes est un défi de taille. Une équipe de chercheurs de l’université de Monash, à Melbourne, en Australie, tente de le relever en développant un test de détection de la fatigue.
« Si on regarde les principaux facteurs d’accidents de la route, l’alcool en est un, la vitesse en est un autre, et la fatigue en est encore un autre. » « Même si la solution à la fatigue est simple, dormir, notre capacité à résoudre le problème est réduite, car nous n’avons pas d’outil pour la mesurer comme pour l’alcool. »
Clare Anderson – Professeur à l’université de Monash (Melbourne)
L’équipe dont Clare Anderson fait partie mène des recherches pour déterminer un seuil de fatigue au même titre que celui de l’alcoolémie en ce qui concerne la conduite. Ce seuil serait défini par la quantité de sommeil préalable nécessaire et si ce n’est pas respecté, le conducteur pourrait être considéré comme s’étant mis en selle sous l’emprise de l’alcool. Toutefois, la fixation dudit seuil demeure une question à laquelle il faut répondre.
Les biomarqueurs, la base de ces tests
Les chercheurs de l’université de Monash ont développé un test, fondé sur cinq biomarqueurs particuliers, leur permettant de déterminer avec précision la durée du sommeil d’une personne. Ces biomarqueurs sont communs à tous les adultes et proviennent d’organes variés. En plus d’offrir des informations liées à une période de sommeil, ils sont impliqués dans le traitement de plusieurs problèmes de santé.
Afin de savoir quel seuil de sommeil devrait être respecté pour assurer une conduite sûre, des chercheurs ont récemment étudié la tolérance à la fatigue. À la suite de leurs découvertes, précises à 90 %, ces chercheurs ont publié leurs résultats dans la revue Nature and Science of Sleep. On peut conclure de leur étude que 4 à 5 heures de sommeil avant de prendre le volant sont le seuil à ne pas dépasser pour éviter le risque lié à la fatigue.
Il est donc conseillé de faire un petit somme avant de prendre la route, et d’être reposé pour éviter de vous mettre en danger. De plus, votre trajet sera d’autant plus agréable. Et si bientôt les autorités pouvaient vous contrôler et même vous donner une contravention ? Alors si on peut vous donner un bon conseil, rejoignez les bras de Morphée avant de prendre le volant !
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